Se ronger les ongles – ou onychophagie pour les plus scientifiques – est une manie bien plus sérieuse qu’elle n’y paraît. Derrière ce geste anodin se cachent souvent le stress, l’anxiété ou un simple besoin d’évacuer l’ennui. Ce comportement, fréquent chez les enfants comme chez les adultes, touche près d’une personne sur trois et peut rapidement devenir une véritable dépendance.
Au-delà du côté peu élégant, cette habitude traduit souvent un déséquilibre émotionnel. Elle agit comme un exutoire inconscient, une façon de relâcher la tension sans même s’en rendre compte. Mais à long terme, elle met vos mains – et votre santé – à rude épreuve.
Pourquoi on se ronge les ongles ?
Ce réflexe incontrôlé trouve son origine dans les émotions refoulées : anxiété, nervosité, frustration ou besoin de perfection. Les ongles deviennent alors une « zone refuge », une manière d’évacuer le trop-plein intérieur. En d’autres termes, ce n’est pas seulement une mauvaise habitude, mais une réponse psychologique face à un inconfort mental.
Les dangers cachés de l’onychophagie
Outre les dommages visibles – ongles cassés, cuticules abîmées, doigts douloureux – se ronger les ongles expose aussi à des risques d’infection. Les bactéries présentes sous les ongles peuvent facilement se transférer dans la bouche, provoquant des inflammations ou des troubles digestifs. À force, cela peut même altérer la forme des dents ou fragiliser l’émail.
Heureusement, il existe des solutions simples : vernis amers, techniques de relaxation, substituts sensoriels ou suivi psychologique peuvent vous aider à reprendre le contrôle. Avec un peu de volonté et de constance, vos mains retrouveront vite leur beauté naturelle.